PROJET LGV PACA : point au 22 juillet 2007
Nice-Matin, dans son édition du 22 juillet, apporte, sur deux grandes pages (2 et 3) des informations très intéressantes. Pour nos adhérents éloignés et ceux qui n’ont pas lu le journal, je résumerai les informations, avant de les commenter.
Ce qu’on apprend :
L’agence de déplacements et d’aménagement des Alpes-Maritimes (ADAAM) a commandé à un bureau d’études (ARUP) l’étude d’un tracé du TGV dans notre département, avec un cahier des charges précisant « un projet international allant jusqu’en Italie ,court et en souterrain ».
Le projet rendu propose 4 tracés, tous en souterrain à 95 %. Les variantes concernent la desserte de Cannes, et le tracé Nice-Vintimille.
Le dossier de Nice-Matin comporte aussi une interview de Monsieur Gyssels, chargé de mission de Réseau Ferré de France (RFF) pour mener à bien le projet LGV-PACA. Sa réaction au projet commandé par l’ADAAM ne semble pas d’un enthousiasme débordant. Par ailleurs il affirme que le projet est parfaitement dans les temps prévus et rappelle le calendrier : dans un an choix du scénario définitif par le Gouvernement, 2008 à 2014 : études, enquêtes, déclaration d’utilité publique, avant-projet détaillé, etc. 2015 à 2020 : travaux.
Un peu de patience donc, mais le projet est bien lancé.
Commentaires :
Il faut souligner que l’ADAAM, présidée par le maire de Cagnes, Louis Nègre, soutenue par le conseil général, l’université de Nice, les chambres consulaires, des communautés d’agglomération et des mairies, dont celle de Cannes, représente les forces vives du département des Alpes-Maritimes. Le projet présenté par Nice-Matin exprime une volonté politique, celle, très majoritaire, des Azuréens du 06 .
L’enquête publique à laquelle Marina Unit a participé, voici un an, avait été largement dominée par les Varois nombreux et hyperactifs. Il s’agissait de sauvegarder la tortue d’Herman ou de préserver quelques hectares de vigne.. Nous avions assez peu vu nos élus, à l’exception du maire d’Antibes, Jean Léonetti, qui avait eu le courage de prôner l’enfouissement des voies ferrées, y compris la voie actuelle !
L’action la plus significative des Azuréens avait été la signature d’une pétition organisée par la CCI de Nice pour demander le trajet le plus court pour rejoindre Paris.
A la fin de l’enquête publique nous avions le sentiment que le scénario des « Grandes Métropoles », tracé du TGV passant par Marseille et Toulon avant de gagner Nice, avait la préférence, avec l’accord tacite du maire de Nice.
Or le projet de l’ADAAM remet tout cela en question. C’est très clair. Les Azuréens veulent trois choses :
- que la voie soit en souterrain au maximum.
- que le projet comporte une liaison avec le réseau italien
- que le trajet soit aussi court que possible vers Paris, pour que le TGV soit une vraie alternative au parcours par avion et pour soulager l’autoroute, exigence incompatible avec le tracé des « Grandes Métropoles.
On comprend mieux la gène de Monsieur Gyssels, car il y a une vraie opposition entre Marseille et Toulon d’une part, et Nice d’autre part.
Quant à nous, à Marina Unit, nous nous félicitons de cette position de l’ADAAM, dans laquelle nous retrouvons l’essentiel de ce que nous écrivions dans notre cahier d’acteur.
Ce qu’on apprend :
L’agence de déplacements et d’aménagement des Alpes-Maritimes (ADAAM) a commandé à un bureau d’études (ARUP) l’étude d’un tracé du TGV dans notre département, avec un cahier des charges précisant « un projet international allant jusqu’en Italie ,court et en souterrain ».
Le projet rendu propose 4 tracés, tous en souterrain à 95 %. Les variantes concernent la desserte de Cannes, et le tracé Nice-Vintimille.
Le dossier de Nice-Matin comporte aussi une interview de Monsieur Gyssels, chargé de mission de Réseau Ferré de France (RFF) pour mener à bien le projet LGV-PACA. Sa réaction au projet commandé par l’ADAAM ne semble pas d’un enthousiasme débordant. Par ailleurs il affirme que le projet est parfaitement dans les temps prévus et rappelle le calendrier : dans un an choix du scénario définitif par le Gouvernement, 2008 à 2014 : études, enquêtes, déclaration d’utilité publique, avant-projet détaillé, etc. 2015 à 2020 : travaux.
Un peu de patience donc, mais le projet est bien lancé.
Commentaires :
Il faut souligner que l’ADAAM, présidée par le maire de Cagnes, Louis Nègre, soutenue par le conseil général, l’université de Nice, les chambres consulaires, des communautés d’agglomération et des mairies, dont celle de Cannes, représente les forces vives du département des Alpes-Maritimes. Le projet présenté par Nice-Matin exprime une volonté politique, celle, très majoritaire, des Azuréens du 06 .
L’enquête publique à laquelle Marina Unit a participé, voici un an, avait été largement dominée par les Varois nombreux et hyperactifs. Il s’agissait de sauvegarder la tortue d’Herman ou de préserver quelques hectares de vigne.. Nous avions assez peu vu nos élus, à l’exception du maire d’Antibes, Jean Léonetti, qui avait eu le courage de prôner l’enfouissement des voies ferrées, y compris la voie actuelle !
L’action la plus significative des Azuréens avait été la signature d’une pétition organisée par la CCI de Nice pour demander le trajet le plus court pour rejoindre Paris.
A la fin de l’enquête publique nous avions le sentiment que le scénario des « Grandes Métropoles », tracé du TGV passant par Marseille et Toulon avant de gagner Nice, avait la préférence, avec l’accord tacite du maire de Nice.
Or le projet de l’ADAAM remet tout cela en question. C’est très clair. Les Azuréens veulent trois choses :
- que la voie soit en souterrain au maximum.
- que le projet comporte une liaison avec le réseau italien
- que le trajet soit aussi court que possible vers Paris, pour que le TGV soit une vraie alternative au parcours par avion et pour soulager l’autoroute, exigence incompatible avec le tracé des « Grandes Métropoles.
On comprend mieux la gène de Monsieur Gyssels, car il y a une vraie opposition entre Marseille et Toulon d’une part, et Nice d’autre part.
Quant à nous, à Marina Unit, nous nous félicitons de cette position de l’ADAAM, dans laquelle nous retrouvons l’essentiel de ce que nous écrivions dans notre cahier d’acteur.
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