Nouvelles du jour

Une bonne : Après un jour sans, les hirondelles (ou martinets ?) étaient de nouveau là ce matin dans le ciel gris du Ducal. Sans doute une nouvelle vague de migrateurs. Magnifique.

Une mauvaise : Les commerçants ont rendu public dans Nice-Matin d'aujourd'hui, en page 12, leur déclaration de guerre aux résidents. On y trouve étalée au grand jour la position décrite dans notre chronique du 23 février (voir plus bas) Je vous invite à déguster lentement, comme un caramel mou :

Le titre : Les commerçants planchent sur leur « Croisette ».

Leur. Adjectif possessif. Leur Croisette. Tout est dit. Continuons cependant :

Si des parkings de proximité existaient, l'option piétonnière serait la meilleure. Il nous tient cependant à cœur de conserver une voie de circulation, notamment pour les livraisons. Elle pourrait occuper la place actuelle des places de stationnement. Des aménagements sont bien sûr à prévoir, comme des arrêts minute pour permettre l'accès au supermarché.

Comme s'il n'existait pas de parkings à proximité (souvent inoccupés), et comme si nous n'avions pas prévu les livraisons ! Ils disent à mots couverts, bonjour la franchise, qu'ils veulent une voie piétonne où l'on circule tout le temps et où l'on peut s'arrêter : quelle étrange zone piétonne ! Réservons le meilleur pour la fin :

Marina étant un ensemble privé, c'est en effet aux copropriétaires des 1500 logements d'assumer le coût des travaux en partenariat avec les commerçants.

Cela veut dire que les copropriétaires doivent mettre la main au portefeuille sous le contrôle tutélaire des commerçants définissant le cahier des charges ! On croit rêver.

Conclusions :

• Nous nous posons la question de notre participation au groupe de réflexion sur la Croisette . Nous avons eu 3 réunions pour rien. Il faut respecter le vote des copropriétaires, donc la mise en zone piétonne n'est pas négociable. Si tous les commerçants se reconnaissent dans l'article de Nice-Matin, nous n'avons aucune raison de continuer.
  
• La chronique locale de Nice-Matin, c'est le degré zéro du journalisme. Vous les convoquez et ils viennent vous manger dans la main. Ils créent de la polémique là où il n'y en a pas, et, quand il y a de vraies oppositions, ils produisent une info unilatérale. J'ai déjà signalé cela au journal, après l'article sur « la plus grande maison de retraite ». Peine perdue.
  
• On s'en fiche, car les choses ne se jouent pas sur la place publique, mais dans nos assemblées générales. L'argent c'est le nerf de la guerre, et c'est nous qui en avons la commande Nous devons dès maintenant nous en tenir à cette ligne : Pas un centime d'euro ne sera voté dans nos AG pour financer des travaux de l'AFU non conformes à ce que nous voulons.
  

Amis lointains scrutez attentivement vos convocations, lisez les résolutions, voyez les votes prévus, et faites bon usage de vos pouvoirs.

Faites passer.

Imprimez et faites passer.