12 sept. 2008

Voici une intéressante contribution de notre ami Jean :

LES ARBRES

Une analyse sans savoir pour qui ... à propos d'un sujet qui fâche....

Un arbre est un végétal pouvant atteindre des dimensions et un âge considérable dont la tige ligneuse se ramifie à partir d'une certaine hauteur au dessus du sol. Simplement et pratiquement nous considérerons deux types d'arbres : les arbres classiques à tronc ligneux et les arbres ''herbacés'' type palmier dont le tronc est un stipe et les racines sont fasciculées.

Naturellement un arbre existe rarement en lui-même, il existe à l'intérieur des écosystèmes ; la forêt. Il est admis que la surface du système racinier est équivalente à la couronne du feuillage sur une profondeur liée au type de la plante.

Le regard de l'homme sur l'arbre est différent selon l'intérêt qu'il porte à la Nature, l'exploitant y voit le revenu qu'il peut tirer de la forêt, l'écologiste la quantité de carbone fixé par la forêt, l'habitant urbain n'y voit qu'une décoration, un élément de paysage au milieu de constructions, un souvenir de sa campagne d'autrefois.

Dans les campagnes l'arbre unique au milieu de la Place était le point de rencontre, les arbres bordaient les chemins dans un but économique, les racines étaient compactées par le passage des chariots, les routes sont devenues imperméables, les racines cherchent leur place pour se développer.(enfermer un pin dans un pot est une vue de l'esprit)

Dans les zones à forte densité urbaine, les arbres sont un élément décoratif, ils représentent la Nature tout comme les géraniums des balcons, ils ont été transplantés à la taille du jardin, de la voie de circulation, de la terrasse, 20 ans après l'arbre a grandi, la surface où il a été planté est restée identique ou moindre. La gestion des arbres arrivés à maturité n'est pas une chose aisée, les élagages, les étêtages ne sont pas possibles dans toutes les essences. Il faut dédramatiser l'acte d'abattre des arbres qui ne correspondent plus à l'équilibre environnemental, sans toutefois le banaliser et il semble raisonnable de remplacer les arbres arrivés à maturité par de jeunes sujets porteurs d'espérance.

Le pin maritime, le pin parasol symbole de la Provence ne peut être utilisé en ville qu'en connaissance de ses inconvénients « citadins » et savoir que l'on doit le remplacer quand ses inconvénients dépassent le plaisir décoratif.

Bibliographie

-Eugène Angellier ; écosystèmes- Chambre d'agriculture des Vosges : forêt magazine juillet 2006 n°64- Vade-mecum du Forestier XIII édition -Cemagref Nancy- Analyse de l'impact physiologique et économique de l'élagage des arbres d'alignement en port libre Gembloux -Jardin botanique de Montréal- .Shigo architecte paysagiste- Bruno Gadrat .


 

1 commentaire:

GATEL a dit…

QUE DU BON SENS....

A propos de la contribution de l'ami Jean.

Sans faire une fixation sur les pins, voici une analyse pertinente et objective dans sa conclusion.
Les membres de la commission "croisette" feraient bien de s'en inspirer utilement au cours des prochaines réunions.