5 févr. 2009

Le syndrome NIMBY

Jean l'évoquait hier dans sa chronique. Rappelons qu'il marque la difficulté pour les pouvoirs publics de réaliser des travaux ou des infrastructures d'intérêt public, qui génèrent en même temps des nuisances pour les riverains.

On veut bien admettre la nécessité de ces projets, mais Not In My BackYard (pas dans mon jardin !).

L'unique solution réside en effet dans la neutralisation de tous les effets indésirables pour le voisinage.

Il me semble que ce syndrome est devenu plus prégnant depuis que notre administration s'est considérablement décentralisée.

La France, depuis les Capétiens, avec le renforcement opéré par la Révolution jacobine et l'Empire, était devenu un Etat-Nation très centralisé.

Depuis les débuts des années 80 (lois Defferre) nous sommes entrés dans une dynamique de déconcentration et de décentralisation, dont les conséquences ne sont pas toutes positives : empilement des strates, des territoires, accroissement du nombre des fonctionnaires locaux et territoriaux...Il parait que la Commission Balladur s'occupe de cette question.

Il peut y avoir le pire : tout cela favorise le clientélisme, le népotisme, le développement de nouvelles féodalités et la possible survenue de potentats locaux mégalomaniaques...

Revenons à NIMBY avec un exemple concret : le projet de TGV-PACA a pour objet le désenclavement des Alpes-Maritimes. Seul un pouvoir central fort peut s'opposer à la toute-puissance des intérêts locaux dans les environs d'Aix-en-Provence.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il reste à faire appliquer dès maintenant et à tous les travaux les Directives de Luxembourg sur les nuisances et tous les problèmes seront resolus aussi bien avec la LGV que les travaux routiers et les decharges type de la glacière .