24 mai 2008

Libres propos d'un adhérent, suite à la dernière communication de RFF sur l'étude de la future Ligne à Grande Vitesse (LGV PACA)

Les murmures de la troisième voie ou la saga des nuisances sonores

L'OBLIGATION DE DIRE N'EST PAS LA VOLONTE DE FAIRE !

Nous avions fait un rêve, il ya quelques années : faire admettre à RFF les obligations de la Cour de Luxembourg de supprimer les nuisances sonores ferroviaires (ce même vœu avait été fait pour les nuisances de toutes sortes : olfactives, dangereuses pour la nappe phréatique, pour les voies respiratoires comme à la Glacière gérée par Veolia (toujours le même combat).

Ce vœu va –t-il être exaucé ? (Lettre de LGV PACA ET DEVELOPPEMENT DURABLE du 20 mai 2008.)

Monsieur Bernard Gyssels, qui n'a jamais voulu entendre les nuisances sonores, se trouve-t-il contraint, par des instances supérieures, « à proposer une journée d'échange sur le développement durable en deux temps'' (sic)

« 1/ Partager une vision commune des concepts (ce qui est archi connu)

2/ solliciter la créativité de chacun pour produire collectivement des critères de développement durable applicable au projet LGV PACA) » Encore une façon de botter en touche !

Monsieur Bernard Gyssels oublie les travaux faits actuellement pour la création d'une troisième voie, multipliant les nuisances sonores qui sont actuellement au-delà des normes admises par Luxembourg (Des
mesures
ont été faites par un expert des tribunaux), ce que ne manqueront pas sans doute d'entendre les nouveaux résidents, les nouveaux acheteurs du quartier des Navigateurs récemment créé.

Obligation de dire seulement, Monsieur Gyssels ne montre même pas la volonté de faire, pour le moment, comme en Chine un mur concave en plexiglas absorbant les nuisances, il laisse à d'autres le soin de supprimer les nuisances qu'il émet.

1 commentaire:

j simon a dit…

La Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme a adopté , fin avril2008 un avis sur le rôle et la responsabilité des entreprises à l'égard de tous les droits de l'homme internationalement reconnus , on peut penser que la lettre de la LGV Paca est une consequence de cet avis et que d'autre part, quelque soit l'entreprise, l'image à l'international d'une entreprise ou une de ses filiales qui polluent n'est pas une excellente image pour l'exportation de produits ni pour le pays d'origine