9 avr. 2009

La Glacière :

importantes précisions

Notre grand quotidien s'en est fait abondamment l'écho : trois pages dans le Nice-Matin d'hier, encore deux aujourd'hui, avec photos, interviews, réactions et micro-trottoir...

L'essentiel à retenir :

1 – les raisons de la fermeture :
il y a bel et bien dépassement des limites prévues au départ. Le rapport de l'expert désigné par le tribunal administratif est accablant. Nous sommes en excès d'une année de collecte d'ordures ! Ce n'est plus un « enfouissement » dans un vallon, mais la constitution d'une colline d'ordures, 15 mètres au-dessus de ce qui était autorisé ! Au vu de ce rapport, les pouvoirs publics ne pouvaient que stopper l'exploitation de cette décharge.

2 – les solutions de remplacement :
elles sont encore incomplètes et problématiques. Une petite partie des ordures qui viennent à la Glacière seront portées à l'incinérateur d'Antibes, où il reste encore, pour un certain temps, une capacité de traitement ; une autre partie sera traitée à l'incinérateur de Nice dans les mêmes conditions qu'à Antibes. Mais cela ne suffira pas. Il faudra trouver (très vite) des centres d'enfouissement dans les départements voisins, d'où augmentation du coût et des impôts pour les communes concernées.

3 – les conséquences :
très rapidement, dans un mois au plus, la Glacière ne recevra plus d'ordures ménagères. Mais cela n'en sera pas fini pour autant : les experts estiment entre 20 et 30 années le temps pendant lequel il faudra surveiller et gérer l'évolution de cette décharge, avant de retrouver un espace naturel paysager sans danger.

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