Réponses des candidats aux questions de Marina-Unit
Il n'y en a pas. Silence. Rien. Nada.
Trouvez vous-même le bon qualificatif pour ce comportement au regard :
-du courage politique
-du respect de la démocratie
-de la morale
-de la simple politesse.
Cependant ce comportement identique, chez deux destinataires différents, étonne et agite l'encéphale.
 Pourquoi  ce silence?
Tentons trois explications, indépendantes, mais qui peuvent cumuler leurs effets :
Première hypothèse.  Une règle générale, une loi universelle :
ON N'ECRIT PAS. Ne jamais répondre à des questions précises en campagne électorale.
Les écrits restent. On peut les analyser. La moindre virgule compte. Difficile de mentir. Cela laisse des traces.
Ah ! L'ivresse des réunions publiques !  Haranguer, pérorer, subjuguer, charmer, faire des bons mots, ridiculiser les contradicteurs, mettre les rieurs de son côté, discourir pour satisfaire tout le monde, dire tout et son contraire, çà c'est le pied ! Le meeting électoral, c'est l'orgasme de l'homme politique...
Mais, surtout, surtout, surtout, NE PAS ECRIRE.
Deuxième hypothèse. Le sujet traité (deuxième question)
La question de savoir si notre Croisette est publique ou privée est un sujet TABOU. Ineffable. Indicible. On ne peut pas parler de cela. Ni oralement, ni par écrit, évidemment.
Devant cette véritable désertion de ceux qui veulent représenter les pouvoirs publics, faudra-t-il enfin recourir à la justice administrative ? Qui dira définitivement le DROIT ? D'usage, de propriété, de passage, d'occupation. Où sont les limites ? 
Troisième hypothèse.  La conjoncture électorale propre à Villeneuve-Loubet.
Tout se passe comme si les deux candidats s'étaient concertés  et partagé les rôles. Concertation virtuelle ou réelle, peu importe, Richard Camou sait qu'il restera maire, et Robert Chignoli sait qu'il ne le deviendra  pas.
Le premier bat la campagne et quadrille le terrain, avec l'artillerie lourde de la majorité présidentielle, et le concours efficace d'une communication d'enfer qui nous présente un avenir radieux en images de synthèse ; il avance en rouleau-compresseur vers une réélection de sénateur.
L'autre fait une campagne pro forma. Sa liste semble avoir été difficilement constituée ; on y observe plusieurs fois un même nom de famille. Ses activités  professionnelles  très importantes l'accaparent, comme son implication dans une autre campagne, celle des élections universitaires, avec un autre objectif important : la conquête de la présidence de l'Université de Nice. En attendant, une modeste place dans l'opposition, au conseil de Villeneuve, lui permettra de suivre les affaires, et d'être prêt pour  la prochaine fois...
Et les Mariniens ?  
			
En ne nous répondant pas, Camou et Chignoli les considèrent  comme quantité négligeable.
Pour l'un comme pour l'autre, les Mariniens constituent une population allogène, exogène et marginale. 
-Excellente pour produire près de 10 % des recettes de la Municipalité 
-qui doivent se laisser  envahir  sans barguigner
-qui doivent subir sans piper mot les diktats des commerçants et les sarcasmes de la presse locale.
Réciproquement, pour les Mariniens, Camou et Chignoli, c'est du pareil au même.
C'est bonnet blanc et blanc bonnet !
Amis Mariniens
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